Expositions passées
EXPOSITION DU 23 JUIN AU 27 NOVEMBRE 2015
L'oeil éclairé
Gérard Langlade, un photographe amateur dans l'Histoire
1914-1965
Le centre du patrimoine, le musée de la Résistance et du Combattant et la Mémo Patrimoine vous invitent à découvrir la riche collection privée des photographies de la famille Langlade, précieux témoignage sur la bourgeoisie protestante montalbanaise entre 1870 et 1965.
Négatifs sur plaque de verre, vues stéréoscopiques, tirages sur papier, albums et objets d'époque vous entraînent pour un voyage à travers le temps, des scènes de famille dans la maison de campagne de Tempé aux récits d'excursions autrou de Montauban, en passant par les tranchées d'Argonne et le front d'Orient pendant la Première Guerre mondiale.
Exposition en partenariat avec l'association "De Mémoire vive"
Visite libre :
- Du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Visites guidées : ( Pour les groupes et les scolaires sur réservation)
- par le Musée de la Résistance et du Combattant (réservation au 05 63 66 03 11)
- Mercredi 1er juillet 2015 à 15h
- Mercredi 15 juillet 2015 à 15h
- Mercredi 19 août 2015 à 15h
- Mercredi 26 août 2015 à 15h
- Mercredi 9 septembre 2015 à 15h
- Mercredi 21 octobre 2015 à 15h
- Mercredi 18 novembre 2015 à 15h
- par la Mémo Patrimoine (réservation au 05 63 91 88 00)
- Mercredi 8 juillet 2015 à 15h
- Mercredi 22 juillet 2015 à 15h
- Mercredi 5 août 2015 à 15h
- Mercredi 12 août 2015 à 15h
- Mercredi 7 octobre 2015 à 15h
- Mercredi 4 novembre 2015 à 15h
Lecture musicale : par Gemma Montoya de "La voix des livres" et Clara Lopez, élève du Conservatoire de musique
- Vendredi 10 juillet 2015 à 15h
« Le violoncelle poilu »
« Un violoncelle, instrument noble et délicat, se retrouve engagé malgré lui dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Brisé par un obus, le violoncelle est reconstitué et transformé avec des matériaux de récupération. Que devient son âme ? A-t-elle changé ? »
La fabrication du nouveau violoncelle rappelle l’intense artisanat des tranchées. Les poilus ont en effet fabriqué toutes sortes d’objets pendant la guerre et avec des matériaux de récupération trouvés sur le front (caisses de munitions, douilles d’obus…..)
Du 4 mai au 5 juin 2015
Les petites mains d'Adèle
Les élèves du lycée professionnel Bourdelle racontent
Le 6 juin 1990 à Auvillar, plusieurs malles et valises, étiquetées et scellées, sont ouvertes pour la première fois depuis 1942. Linges, objets du quotidien, documents administratifs sont découverts. Ces biens appartiennent à plusieurs familles juives raflées dans le village le 26 août 1942.
L’une d’elle, la famille Kurzweil, a laissé de nombreux documents. Dépouillés et inventoriés, ils ont permis à Monsieur Pascal Caila, jeune historien, d’écrire l’histoire de cette famille juive autrichienne arrivée à Montauban le 9 juin 1940 et disparue le 11 septembre 1942 à Birkenau. Elle était composée de Bruno le père, Gisèle la mère et d’Adèle leur fille unique.
Adèle a 15 ans en 1940. Elle est discrète, studieuse, aime lire, écouter la radio et dessiner son entourage et des scènes de la vie courante. Dans ses affaires scolaires retrouvées à Auvillar, on a découvert plusieurs croquis devêtements de mode : robes de ville, de soirée, tenues de sports….
70 ans plus tard, de jeunes élèves des classes de seconde, première et terminale de la section des métiers de la mode vont donner vie à 4 des modèles dessinés par Adèle et exprimeront leur propre créativité sur d’autres croquis choisis par leurs enseignants. Ces élèves, âgés de 15 à 17 ans, vont au travers de ses dessins, de sa vie, découvrir une partie importante de notre histoire, celle de la Seconde Guerre mondiale et qui sait…peut-être réaliser son rêve ?
Les élèves de la section Mécanique-Carrosserie ont également participé à ce projet en réalisant des panneaux d’exposition sur la vie de la famille Kurzweil de Graz (Autriche) à Montauban.
Nous vous invitons à découvrir le parcours, la vie d’Adèle Kurzweil et le magnifique travail réalisé par ces petites mains des métiers de la mode et de la section Mécanique-Carrosserie du lycée professionnel Antoine Bourdelle de Montauban. Ils participent ainsi au devoir de mémoire, mémoire de la déportation dont on commémore cette année le 70ème anniversaire.
Dossier de presse, cliquer ici
du 27 janvier au 27 mars 2015
Vies effacées.......à la découverte des camps nazis
En mai 1945, il y a près de soixante-dix ans, les déportés rescapés des camps nazis recouvraient la liberté tandis qu’était révélée au monde la monstruosité des crimes commis dans ses camps. Les forces alliées puis l’opinion publique prennent conscience du système gigantesque mis au point par les nazis pour éliminer leurs adversaires, vrais ou imaginaires et pour anéantir juifs et tziganes voués à une extermination systématique.
Comme chaque année, le musée de la Résistance et du Combattant participe au devoir de mémoire en présentant une exposition la plus proche du thème proposé par le comité du prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation.
Après avoir commémoré la libération du territoire national en 2014, il a été décidé que l’année 2015 aurait pour thème : « La libération des camps nazis et le système concentrationnaire ».
Le public est invité à découvrir l’univers concentrationnaire mis en place par le régime hitlérien où tout être humain s’opposant ou ne correspondant pas à l’idéologie nazie devait être supprimé, effacé.
Conférences :
- Samedi 24 janvier 2015 à 16h30 : « La Shoah par balles » à l’auditorium de la Mémo, Médiathèque de Montauban, 2 rue Jean Carmet
La Shoah par balles est un épisode méconnu de la solution finale, l’assassinat entre 1941 et 1944, de plus d’un million et demi de juifs par des commandos SS en Europe orientale (Ukraine, Bielorussie…). L’immense majorité des victimes est morte sous les balles des Einsatzgruppen composés d’unités de tueries mobiles, d’unités de la Waffen SS, de la police allemande et de collaborateurs est-européens des pays annexés et occupés. Cet épisode est l’objet d’un travail mené dans les archives et sur le terrain des exécutions par plusieurs historiens dont le père Patrick Desbois de l’association Yahad in Unum.
- Mardi 27 janvier 2015 à 17h30 : « André Bessière, un lycéen résistant » au Musée de la Résistance et du Combattant
André Bessière a quatorze ans en 1940 lorsque, de retour de l'exode, il retrouve la capitale occupée par les troupes allemandes. Engagé dans la Résistance en janvier 1942, il est chef de groupe lors du démantèlement de sa section en décembre 1943, ce qui l'amène à fuir précipitamment. Arrêté à la frontière espagnole, incarcéré à la Citadelle de Perpignan puis transféré au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté en Allemagne le 27 avril 1944 avec quelques 1700 autres prisonniers. Il traverse successivement les camps d'Auschwitz, de Buchenwald et de Flossenburg avant d'être envoyé au kommando de Floha en Saxe.
Projections films documentaires :
- Vendredi 13 février 2015 à 14h : « La libération des camps, des rescapés témoignent », film de David Bonnefoy et Patrice Cuzin, durée 75 mn.
- Mercredi 25 février 2015 à 10h :« .« Les enfants juifs des prisonniers de guerre déportés à Bergen-Belsen en 1944 », film de Bénédicte Gellé, durée 48 mn.
- Mercredi 11 mars 2015 à 14h : « « Paroles d’étoiles», film de Jean-Pierre Guéno, durée 52 mn
- Mercredi 25 mars 2015 à 14h : « La vie est belle », film de Roberto Benigni, durée 1h57 mn
Lectures : par Mme Gemma Montoya de la compagnie de lecteurs à voix haute « Les voix des Livres"
Tout Public, lecture à partir de 10 ans.
- Mercredi 11 février 2015 à 15h : « Le sanglots longs des violons" de Violette Jacquet
En 1939, Violette est une lycéenne de 14 ans habitant le Havre. La Seconde Guerre mondiale éclate. Persécutée avec sa famille en tant que juive, elle est arrêtée sur dénonciation, puis déportée aves ses parents à Auschwitz-Birkenau. Violoniste, elle est affectée à l’orchestre des femmes du camp.
Récit-témoignage de Violette Silberstein, membre de l’orchestre de femmes d’Auschwitz et une des rares survivantes de ce camp.
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- Vendredidi 20 2015 à 15h : « L'histoire d'Else" de Michail Kraunisck
« 1943, Else vit à Hambourg avec ses parents et ses deux sœurs. Or, elle ignore qu’elle a été adoptée, elle ignore qu’elle est tzigane. A ce titre, elle est inscrite dans les registres du gouvernement nazi. Un jour, la Gestapo l’arrache à sa famille et elle se retrouve dans un entrepôt où sont entassées des centaines d’autres personnes, toutes tziganes, qui seront déportées à Auschwitz. Elle découvre l’horreur des camps de concentration…
du 16 septembre au 14 novembre 2014
Chemin de civils en guerre
Dans le cadre des commémorations nationales de la Grande Guerre qui ont débuté au mois d’août 2014, le musée de la Résistance et du Combattant a souhaité participer à cet hommage national et international en présentant du 16 septembre au 14 novembre 2014 l’exposition « Chemin de civils en guerre ».
En France et en Belgique, à la fin de l’été 1914, la guerre précipite sur les routes de très nombreux civils fuyant les combats. Au cours des quatre années du conflit, près de 12 millions d’individus en Europe vont ainsi connaître des déplacements contraints, des exils vers des destinations lointaines ou proches, toujours en rupture avec les lieux choisis du temps de paix.
Ces déplacés ont des visages multiples : réfugié abandonnant sa maison à l’approche de la bataille, civil évacué par l’autorité militaire, rapatrié, travailleur forcé, interné, déporté…..
Imprimeurs clandestins - Robert Doisneau du 5 fevrier au 2 mars 2013
Imprimeurs clandestins
Pour tous ceux qui, dès 1940 refusaient de considérer comme définitif l’effondrement
Exposition regroupant 49 photographies que Robert Doisneau clicha entre la fin 1944 et le début 1945 pour illustrer la revue « Le Point » de Pierre Betz qui consacrait son édition de mars 1945 aux imprimeurs de la Résistance. Ces images sont donc t des reconstitutions réalisées après-guerre avec la complicité des modèles, imprimeurs acteurs de la Résistance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les imprimeurs et toutes les professions du livre ont payé un lourd tribut à la Résistance : sur 1200 ouvriers du livre résistant 400 ont été tués, abattus, décapités, déportés, fusillés. Pourtant, sans leur concours à tous, jamais la Résistance n’aurait pu se développer ni entraîner dans l’action des fractions de plus en plus larges de la société.
La grande Guerre : exposition du 6 novembre au 8 décembre
Au début du XXème siècle, l’Europe domine le monde. Pourtant, les intérêts économiques et les nationalismes se heurtent, des pays s’allient formant des blocs prêts à s’affronter. La France vaincue par l’Allemagne en 1871 n’a pas oublié les provinces perdues d’Alsace et de Lorraine. La Grande-Bretagne et l’Allemagne accélèrent leurs constructions navales. C’est dans toute l’Europe, la course aux armements et l’augmentation des effectifs des armées. La péninsule balkanique est la zone sensible de l’Europe. L’Autriche, soutenue par l’Allemagne, veut y étendre son influence mais elle se heurte à la Russie protectrice naturelle des Slaves du sud. Le 28 juin 1914, l’assassinat de l’héritier du trône de la double monarchie Autriche-Hongrie déclenche l’engrenage des alliances et entraîne l’Europe et le monde dans un cataclysme sans précédent.
Le 2 août 1914, le gouvernement français déclare la mobilisation générale. Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Malgré sa neutralité, la Belgique est envahie par les troupes allemandes qui sont confrontées à une résistance plus forte que prévue. L’état-major allemand prévoit de vaincre la France en quelques semaines avant de se retourner contre l’ennemi jugé plus dangereux : l’armée Russe.
Les attaques du général Joffre en Alsace et en Lorraine échouent. Face aux mitrailleuses et à l’artillerie lourde allemandes, la doctrine de l’offensive à outrance provoque parmi les troupes françaises de véritables hécatombes. L’échec des premières offensives ruine l’espoir d’une guerre courte. Le front s’immobilise. La durée, les conditions des combats obligent les hommes à s’enterrer face à face dans des tranchées, l’Europe s’installe dans une guerre qui menace d’être longue. La guerre de mouvement laisse place à une guerre de position. Les alliés tentent de percer le front.
La guerre devient mondiale et nécessite un nouvel effort pour mobiliser toutes les ressources…Les batailles de Verdun et de la Somme enfoncent un peu plus les combattants dans l’horreur d’une guerre toujours plus coûteuses en vies humaines et qui nécessite une mobilisation totale des nations.
Programmation
Spectacle/lecture : « Le gendarme scalpé » en présence de l’auteur Thierry Bourcy
Vendredi 16 novembre à 20h30, salle de projection de l’Ancien Collège» (1er étage). Spectacle adapté du roman de Thierry Bourcy extrait de la série : « Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat » et présenté par le Théâtrophone. Discussion et dédicace avec l’auteur après le spectacle.
Projection de documentaires : Réservation conseillée au 05 63 66 03 11
Dans le cadre des mercredis de l’Histoire, le musée de la Résistance et de la Déportation vous propose :
- Mercredi 14 novembre 2012 à 14h : « Mon papa en guerre » de Jean-Pierre Gueno (53 mn)
- Mercredi 28 novembre 2012 à 14h :« Premier noël dans les tranchées » de Michael Goulnitz (52 mn)
Du 15/09 au 13/10 exposition Carnet de Guerre de Rob Roy