• 80ème anniversaire de la Libération

    du 21 au 23 juin 2024 campement Seconde Guerre mondiale

  • Animations

  • Visites guidées

  • Conférences et spectacles

Historique du musée

naissance du Musée

Inauguré en avril 1989, le musée de la Résistance et de la Déportation naît suite aux dons de collections privées fait à la ville dont celle d'André Mas, un ancien résistant déporté.  Au fil des ans les fonds s’enrichissent de nombreux apports d’objets et archives provenant d’associations du monde combattant et de particuliers. Sous la houlette de son responsable Monsieur Jacques Latu un gros travail de recherches, déjà commencé quelques années auparavant, se poursuit : recueil de témoignages, objets, documents d'archives, photographies, recherches historiques...

 

Situé au 33 Grand'rue Villenouvelle, le musée hébergeait, en plus de son centre de documentation, ses deux salles d'exposition permanente et sa salle d'exposition temporaire, la Maison du Combattant où se réunissaient régulièrement les membres des associations d'anciens résistants, déportés et combattants.

La volonté des anciens et de Jacques Latu  était de faire du musée  un lieu ouvert sur la ville et sur le monde. Le musée se voulait être un espace d’échanges intergénérationnels au service de la mémoire locale et de la paix.

 

 

Après avoir commencé sa carrière dans l'enseignement comme instituteur pendant quelques années, à Aix en Provence, Jacques Latu (1931-2023) arrive à Montauban.
En 1988, alors qu'il vient de prendre sa retraite d'enseignant, l'aventure du musée débute. Jacques Latu est un homme discret, qui effectue alors un véritable travail de fourmi pour collecter des informations sur l'histoire locale pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tout commence par la valorisation de la documentation donnée par André Mas, un ancien résistant déporté. L'Association Nationale des Anciens Combattants et de la Résistance (ANACR) accompagnera aussi ce travail de "chartiste" dont le sérieux et l'honnêteté susciteront de nombreux autres dons de particuliers.

Pendant 20 ans, il recueille et consigne des témoignages d'anciens combattants, de résistants et de déportés. Jacques Latu sera le conservateur bénévole du musée jusqu'en 2005.



 

 

En 2014, le Musée de la Résistance et de la Déportation change de nom pour devenir le Musée de la Résistance et du Combattant et déménage pour intégrer les locaux de l'ancienne bibliothèque Antonin Perbosc, tout comme la Maison du Combattant.

Il rejoint le service culturel de la Mémo-Patrimoine, abritant les Fonds anciens et le Fond local de la médiathèque. Puis il sera suivi par le service des Archives municipales. Les trois entités sont regroupées sous le nom de Pôle Mémoire.

 

Le musée est inauguré en mars 2014 en présence des élus, des autorités civiles et militaires, du monde combattant et de fidèles visiteurs et amis.

 

 

Le musée est scindé en quatre zones où sont présentées :

  • Les montées des totalitarismes et la marche vers la guerre
  • L'exode, la Collaboration et la vie quotidienne sous l'Occupation
  • La Résistance et la Libération
  • La Déportation, la Shoah par balles, le Devoir de mémoire

Les visiteurs sont invités à mieux appréhender et comprendre le conflit, ses conséquences jusqu'à nos jours sur l'histoire nationale, celle de Montauban et sa région.

Les visiteurs ont également la possibilité de compléter leurs connaissances ou faire des recherches en consultant les ouvrages du Centre de documentation ou les archives du musée.

Tout au long de ces années, le musée a souhaité élargir son ouverture à tous les publics en proposant des sujets variés d'expositions, de conférences et d'animations.

En avril 2019, le musée a fêté ses 30 ans, avec la participation d'associations de reconstitution historique, en proposant des animations historiques et ludiques avec en soirée, pour la seconde fois, une Murder party intitulée : ''Montauban, 1er juin 1944'', animation très bien accueillie par les participants.

Murder party :  personnel de la Bibliothèque patrimoniale, du musée de la Résistance et du Combattant et les membres de l'association de reconstitution historique ''Hell On Wheeles 31'' (aujourd'hui ''Mémoires de Guerre 14-54'').